Arts et culture, Visites

AfricAvenir International et le Ministère du Tourisme main dans la main

Comment œuvrer pour la Renaissance africaine en se servant du tourisme Telle est l’une des préoccupations fondamentales qui a
développé tout un secteur d’activités au sein de la Fondation AfricAvenir International. Elle a très vite compris que le tourisme est une arme de sensibilisation très puissante faisant tomber un certain nombre de clichés sur l’Afrique et la dévoiler sous sa véritable identité. C’est ainsi qu’AfricAvenir International a entreprit d’organiser des voyages de découverte de ce continent encore aujourd’hui mal connu dans toute sa diversité et sa richesse. Ces expéditions ne se limitent pas qu’à une simple découverte touristique mais aussi à une reconnexion de la Diaspora négro-africaine des Amérique et d’ailleurs avec leur passé ancestral, leur culture, leur spiritualité, leur terre d’origine. Ce sont des voyages d’immersion profonde dans les sources profondes de l’Afrique afin de réconcilier ces derniers avec eux-mêmes et leur histoire en vue d’une meilleure connaissance, d’un dialogue sincère avec l’Afrique. C’est d’ailleurs cette participation active qui a valu à la Fondation AfricAvenir International le Prix Outstanding Culture and Heritage Scholar décerné par la African Diaspora World Tourism Award au Prince Kum’A Ndumbe III à Atlanta aux Etats Unis en 2013.

C’est également ce noble engagement qui attire l’attention du Ministère du Tourisme presque trente ans plus tard qui
envoie une délégation au siège de la Fondation à Bonabéri-Douala afin de la découvrir dans la diversité de ses activités,
sa philosophie et aussi la placer comme curiosité touristique pour les voyageurs étrangers au sein de la cité balnéaire. Vue
l’énorme richesse patrimoniale contenue dans des photos, archives, écrits historiques, tableaux, films, enregistrements sonores, et produits même artisanaux, conservé et exposé malgré les intempéries dans ses modestes locaux. La Fondation s’est avérée être un haut lieu de rafraichissement culturel mais aussi spirituel en l’Afrique.

Les échanges ont été très fructueux entre la délégation envoyée (constituée presqu’exclusivement d’hôtesses) et l’équipe de collaborateurs de la Fondation. De nombreuses propositions ont été faites par celles-ci, comme celles de rendre la Fondation plus visible auprès des touristes étrangers à l’aéroport international de Douala à travers la distribution des prospectus explicatifs, d’y créer un stand pour mieux présenter et vendre les produits de la fondation, etc. Cette chaleureuse visite se terminera de façon particulière avec une projection cinématographique : Zanzibar, œuvre de la cinéaste, réalisatrice et professeur de Cinéma à l’université de Wales, Florence Ayisi. Film intéressant sur les difficultés d’ordre socioculturel et matrimonial que rencontrent les joueuses de football dans certaines sociétés africaines. Les deux équipes se sont séparées sur un certain nombre de
promesses de collaboration fructueuse pleines d’avenir.

Ngong Bertrand. C