Le Prince Kum’a Ndumbe III, Professeur Emérite des Universités (historien, politologue, germaniste) de renommée internationale et écrivain prolifique, est l’héritier légitime du trône de Lock Priso Bell (Kum’a Mbape), l’un des rois les plus importants des Sawas, peuple originaire du littoral camerounais. Toute sa vie, il s’est engagé pour la renaissance africaine, la réhabilitation des identités africaines et de l’histoire du continent. Au début des années 1980, il a fondé à Douala le centre culturel africain indépendant, la Fondation AfricAvenir International.
Né à Douala, au Cameroun en 1944, au sein de la famille royale des Bele Bele, Prince Kum’a Ndumbe III est envoyé en Allemagne à l’âge de 15 ans, où il effectue ses études au lycée Maria-Theresia-Gymnasium à Munich et passe son baccalauréat allemand maths-sciences (“Abitur”) en 1967. Il poursuit alors ses études universitaires à Lyon II, en France et passe un diplôme en administration économique et sociale, un doctorat en Histoire, et un doctorat en Études Germaniques (1975). Dans ses dissertations, il traite des plans contre l’Afrique développés par le régime nazi de Hitler, un sujet jusque-là bien ignoré par la communauté scientifique et dont la publication sera longtemps refusée en Allemagne. C’est le fameux philosophe français Jean-Paul Sartre qui, scandalisé par ce refus de publication, décide de publier une version abrégée en français dans son journal “Les Temps Modernes” en octobre 1973/ Nr 327 (Hitler, l’Afrique du Sud et la menace impérialiste). Puis, en 1980, le livre « Hitler voulait l’Afrique » secoue la communauté scientifique internationale.
Grâce à ses recherches pionnières, le Prince est coopté à Paris, comme premier Africain et à titre individuel au sein du Comité International d’Histoire de la Seconde Guerre mondiale aux côtés de personnalités qui pour la plupart avaient participé à la Seconde Guerre mondiale comme généraux, ou résistants, comme Henri Michel/France, Général Pavel Jiline/URSS, Ferrucio Parri/Italie, Arthur Funk/USA, A.H. Paape/Pays-Bas, Jean Vanwelkenhuyzen/Belgique, F.W.Deakin/ GB, Takashi Saito/Japon, Avraham Alsberg/Israel, W.A.B. Dougals/Canada, R.S. Sharma/Inde, Wolfgang Schumann/RDA, M.Broszat/RFA, etc..
Après ses deux doctorats en Histoire et en Études Germaniques, Prince Kum’a Ndumbe III enseigne à l’Université de Lyon II et à l’Université Catholique de Lyon pendant plusieurs années, avant de retourner au Cameroun en 1979, où il crée et dirige le Département d’Études Germaniques à l’Université de Yaoundé I (1980-1987).
En 1989, il obtient à « l’unanimité et en première lecture » sa thèse d’Habilitation à Diriger les Recherches en sciences politiques à la Faculté des Sciences Politiques de l’Université Libre de Berlin. Sa thèse analyse alors la politique de l’Allemagne Fédérale sur l’ensemble du continent africain, du nord au sud, et de l’est à l’ouest. Il devient « Privatdozent », professeur des universités allemandes sans chaire, avec l’obligation de donner un minimum de cours à Berlin chaque semestre. Il préfère rentrer au Cameroun à Yaoundé I, malgré les conditions peu favorables, et naviguer pendant dix ans entre Yaoundé et Berlin pour professer. Même la presse allemande s’offusquera du refus de cet Africain de prendre la nationalité allemande et de professer normalement à leur illustre université. Le quotidien du gouvernement camerounais « Cameroon Tribune » viendra à l’Université Libre de Berlin pour constater ce phénomène par une interview de sa directrice Marie-Claire Nnana. Plus tard, d’autres facteurs s’y ajouteront et le Prince cessera de professer à Berlin en 2002. Ses étudiants allemands en sciences politiques créeront par réaction la section de Berlin d’AfricAvenir International et institueront la projection de films africains au célèbre « Hackesche Höfe » de Berlin.
Prince Kum’a Ndumbe III a pendant ces années couvert un grand nombre de thèmes comme l’idéologie et la politique raciste, la politique coloniale allemande et européenne, la politique africaine de l’Allemagne, les résistances anticoloniales, les rapports euro-africains, la démocratisation, l’aide au développement, la prévention et résolution des conflits, la renaissance africaine, le NEPAD, la diaspora africaine, et a largement publié sur chacun de ces sujets. Au Cameroun par contre, il n’a jamais pu enseigner en sciences politiques.
Entre 1993 et 1999, le Prince Kum’a Ndumbe III travaille aussi comme consultant pour diverses institutions allemandes sur la démocratisation et la prévention des conflits. La plus remarquable de ces consultations demandées par le gouvernement allemand sera son évaluation en 1997 du travail de la GTZ (assistance technique allemande) au Rwanda après le génocide. Le Prince soumettra des recommandations pour injecter des mécanismes de prévention de conflits dans les projets allemands de développement au Rwanda en construction. Ces recommandations seront implémentées pendant plusieurs années au Rwanda par des projets concrets de prévention et résolution des conflits par le gouvernement allemand.
Mais en plus d’être un érudit et un professeur d’expérience internationale, Prince Kum’a Ndumbe III est aussi poète et écrivain ayant publié plus de trente œuvres non-scientifiques, roman, poésie, théâtre, nouvelle. En tout, plus de 80 livres et plus de 150 articles sont publiés en français, allemand, duala et anglais comme langues originales.
Entre 1981 et 1991, Prince Kum’a Ndumbe III est élu Président de l’Association des Poètes et Ecrivains Camerounais (APEC), puis Vice-Président de l’Association des Ecrivains de l’Afrique Centrale AEAC (1985-1991) et devient en 2002 Membre du conseil d’administration de la SOCILADRA pour les droits d’auteurs à Yaoundé. En 2003, un de ses poèmes – un hommage au savant panafricaniste Cheikh Anta Diop est mis en musique par le groupe « Les Nubians ».
En décembre 2008, Prince Kum’a Ndumbe III est honoré au Bénin pour son engagement infatigable pour la renaissance culturelle de l’Afrique par le « Trophée africain de la citoyenneté – catégorie Arts et culture ». En avril 2013, la A.D. King Foundation et la African Diaspora World Tourism Awards l’introduisent dans le panthéon des célébrités mondiales (« African Diaspora World Tourism Awards – Hall of Fame Honorees ») à Atlanta et lui décerne le Prix du « Savant 2013 en Culture et Héritage ». La famille de Martin Luther King lui décerne en novembre 2014 des mains de la veuve Naomi King la médaille de « A.D. King Foundation Award for Leadership in Social Empowerment to Prince Kum’a Ndumbe III », Atlanta (USA). En 2021, les Chefs traditionnels des villages sawa du Wouri lui décernent le « Mbeatoe a gol » (Mbéa Towe en Or).
Le Prince est chevalier de l’Ordre de la valeur du Cameroun.
Professeur Emérite des Universités, le Prince voue toute son énergie à la reconstitution de la mémoire collective africaine, base fondamentale pour que l’Afrique puisse rebondir, ceci à travers sa fondation AfricAvenir International, à partir de son siège à Bonabéri-Douala, de ses sections à Berlin, Vienne, Paris, et de sa correspondante à Séoul. Le programme de 7 ans avec une dizaine de projets est intitulé « Africa and the Africans: from the Earth of Humanity to the 21st Century Renaissance – Contribution to International Dialogue, Endogenous Development and Sustainable Peace – Program of Fondation AfricAvenir International, Bonabéri-Douala, Cameroon, 2015-2022 ».
En 2016, le Prince et Professeur poursuit un travail de formation doctorale commencé en 1994 à l’Université Libre de Berlin et crée à Douala l’Ecole Doctorale pluridisciplinaire « Heritage & Innovations » soutenue par la célèbre Bibliothèque Cheikh Anta Diop de Douala. En 2021, 4 candidats sont déjà sortis avec des titres de Docteur. La troisième promotion de l’Ecole Doctorale & de Masters est lancée pour octobre 2023 au sein de « l’Institut Universitaire de la Renaissance Africaine ». Cet institut IURA doté d’un conseil scientifique international de haut rang est en partenariat de cotutelle avec l’Université de Douala, l’Université de Yaoundé I, mais aussi avec la Ville de Douala (CUD) et le Port Autonome de Douala (PAD). Un bâtiment de 8 étages, « Maison de la Renaissance Africaine », est en cours de négociation pour abriter les projets multiformes de la Fondation AfricAvenir international.
Depuis son éméritation de l’Université de Yaoundé, le Prince Kum’a Ndumbe III, professeur émérite des universités de rang magistral (histoire, sciences politiques, études germaniques) de renommée internationale, écrivain, éditeur et fondateur de la Fondation AfricAvenir International, met son expertise à la disposition du public désireux (chercheurs, média, artistes, experts, etc.) sur la base de consultations au profit de la Fondation AfricAvenir International.
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Pour demander une consultation, prière d’envoyer un email à secretariat@africavenir-international.org et order@africavenir-international.org ou d’appeler le +237 695559844 (nous parlons français, anglais, allemand et duala).
Contribution du Prince Kum’a Ndumbe III, Professeur Emérite des Universités au débat
Exposition à la Fondation AfricAvenir International : Inauguration par le Maire de la Commune Urbaine de Douala, Dr. Roger Mbassa Dine
« Résistances de nos héros et pillage des œuvres de pouvoir, de culte et d’arts camerounais 1884-1916 »
Eloge de la persévérance du professeur Bénédicte Savoy dans cette alerte du retour des objets camerounais depuis des décennies
Ses livres
Remerciements au Pt Macron et à l’Institut Français pour son travail et la faire venir au Cameroun
Recommandation d’achat à la bibliothèque Universitaire
Partenariat Université de Douala-Fondation AfricAvenir International
Remise d’un dossier symbolique de l’expertise du Prince Kum’a Ndumbe III sur l’Allemagne de 1961 à 1989 (compléter avec Sciences Po Lyon, FU-Berlin)
Les livres clés sur l’Allemagne et l’Afrique, l’Allemagne et le Cameroun (Achat par la biblio Universitaire de Douala), sur les plus de 80 titres qui sont publiés
Relation avec l’IFC
1978 : Bibliothèque Municipale de Lyon
Remise de la lettre à S.E. Jacques Thibau, Ambassadeur de France au Nigeria, 14 juin 1988
Prince fait Chevalier de la Pléiade, Ordre de la Francophonie et du Dialogue des cultures, avec Mayi ma Matip ma Ndobol (voir conférence de Brazzaville, création de l’Association des Ecrivains de l’Afrique Centrale
La commission interministérielle élargie et le refus de coopération avec le Prince (sa nature et la nature des partenaires allemands ou français plus tard)
L’Etat moderne camerounais et les anciens royaumes : structure coloniale de subordination (auxiliaires d’administration : courroie de transmission, de soumission, : nécessité de décoloniser les relations entre les anciens royaumes et l’Etat moderne)
Les questions auxquelles il faudra répondre :
Première série de questions
Pourquoi ces objets ont-ils été pillés pendant la période coloniale ?
Pourquoi c’était surtout pendant les expéditions militaires et religieuses que ces objets ont été pillés ?
Pourquoi ces objets ont-ils été transportés à l’extérieur ?
Deuxième série de questions
Pourquoi nous battons-nous depuis plus de trente ans pour ramener ces objets en Afrique et dans le cas précis au Cameroun ?
Dans quelles structures ces objets doivent-ils revenir ?
Y a-t-il des rituels pour recevoir ces objets ?
Les musées publics africains sont-ils appropriés pour recevoir ces objets ?
Les nouveaux rôles
Quelle devrait être l’implication des universités et des structures de recherche scientifique en Afrique et au Cameroun dans ce processus du retour de ces objets ?
Le rôle de la Fondation AfricAvenir International
Recherche scientifique : master et doctorat/PhD
Thèse de Calvin Patrick Bandah Panga, soutenue en 2020 Université de Yaoundé I
L’altératiion du statut des œuvres d’art au Sud-Kamerun sous administration coloniale allemande 1884-1916
Maison de la Renaissance Africaine, bâtiment de 8 étages : auditorium, marché africain, Institut Universitaire de la Renaissance Africaine avec son Ecole Doctorale « Héritage & Innovations », Espace réservé de dialogue entre les arts et énergies d’Afrique et les restitutions en mode circulation
Le rôle du Prince des Bele Bele
Relier l’Afrique profonde aux énergies longtemps étouffées et emprisonnées, soigner les blessures profondes, laver les souillures et produire de nouvelles énergies saines et fortes pour une Afrique en pleine renaissance dans un univers en quête d’une nouvelle humanité.