50 ans d’écriture politique sans compromission :  Une séance à révélations sensationnelles sous la présidence du professeur Jean Emmanuel Pondi, Vice-recteur de l’Université de Yaoundé I

Douala, le 12 décembre 2018

Note d’information/Jubilé/Ecriture politique

50 ans d’écriture politique sans compromission : l’aventure du politologue Kum’a Ndumbe III, écrivain engagé pour la libération totale de l’Afrique. Une séance à révélations sensationnelles sous la présidence du professeur Jean Emmanuel Pondi, Vice-recteur de l’Université de Yaoundé I

Où : Fondation AfricAvenir International, ancienne route de Bonabéri, avant le Lycée Bilingue

Quand : Vendredi 14 décembre 2018, 14h très précises

50 ans d’écriture politique sans compromission et sans interruption depuis 1968 ? Oui, c’est le 1er novembre 1968 que le jeune Kum’a Ndumbe III écrit son testament politique, « Aujourd’hui, j’ai 24 ans, Testament d’un jeune Africain », après avoir rédigé « Lumumba II » en juillet 1968, sur l’assassinat de Patrice Emery Lumumba. Suivront « Kafra-Biatanga, Tragédie de l’Afrique » sur les guerres au Katanga et au Biafra, en février 1970, « Amilcar Cabral ou la tempête en Guinée Bissao » en juin 1973. Sa thèse de doctorat portera sur « la politique africaine de l’Allemagne hitlérienne » en janvier 1975 et l’Université de Lyon II lui décernera deux doctorats le même jour, inédit. L’Université Libre de Berlin lui remettra l’habilitation en sciences politiques en juillet 1989 pour son travail sur « La politique africaine de l’Allemagne Fédérale ». Très jeune, il enseigne à l’Institut d’Etudes politiques de Lyon, à l’Institut des Sciences Sociales appliquées de l’Université Catholique de Lyon, cet Africain enseignera l’allemand aux Français au Département des sciences du langage de l’Université de Lyon II, tout ceci en même temps jusqu’en 1979, quand il décidera d’intégrer l’Université de Yaoundé I. 

Quand le Président Biya dit ce qu’il attend d’un intellectuel dans son discours du 14 septembre 1983, Kum’a Ndumbe III commet en guise de réponse trois semaines après, le 3 octobre 1983, l’ouvrage « L’Afrique relève le défi ». Ce livre sera très remarqué au Congrès de Bamenda qui fera naître le RDPC en mars 1985 et où le Prince était membre du secrétariat permanent du congrès du renouveau. Quand encore le Président Biya demande : « Quel Cameroun voulons-nous pour nos enfants ? », il réunit à titre de Président de l’APEC tous les écrivains au Palais des Congrès qui répondent par 21 propositions en janvier 1985. Tant d’autres ouvrages politiques ou de sciences politiques suivront : « Oui pour le changement », (1993), « 50 ans déjà, quand cessera enfin votre indépendance-là ? » (2011), « Carnaval, place de la nation », (2018), sur l’expérience en 1976 de son incarcération à la Brigade Mobile Mixte (BMM), prison politique à Kondengui, ou « Vous avez dit démocratie ? – Le processus de démocratisation au Cameroun : Défis et perspectives » (2008), « Krisenprävention – Ein möglicher Weg aus Krieg und Genozid » (2007) (Prévention des conflits – Une voie possible pour éviter la guerre et le génocide » (Expertise commandée en 1997 par le gouvernement allemand sur le Rwanda après le génocide), etc.

Comment se fait-il que ce professeur camerounais de sciences politiques ayant obtenu l’habilitation en sciences politiques à Berlin en 1989, donc depuis 29 ans, vivant au Cameroun, et qui a formé plusieurs générations d’étudiants en France et en Allemagne n’ai jamais pu enseigner les sciences politiques au Cameroun ? Rigueur de la science, militantisme RDPC, SDF, Chefferie Traditionnelle, un cocktail trop explosif pour avoir  accès aux amphithéâtres des sciences politiques au Cameroun ?

Le professeur de Sciences politiques Jean Emmanuel Pondi, Vice-recteur de l’Université Yaoundé I, ancien directeur de l’IRIC, professeur à l’Académie Diplomatique de Vienne, avait déjà présenté le Prince et professeur Kum’a Ndumbe III lors de ses 40 ans de publications.  Il va présider la séance des « 50 ans d’écriture politique sans compromission » du Prince, avec des révélations sensationnelles à l’appui, et une surprise spéciale…

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